mercredi 30 octobre 2019

Réactivation après 4 ans de sommeil

Salut tout le monde,
Je me suis tu pendant 4 ans, ba c'est c'est terminé, le blog est réactivé, j'espère pouvoir l'alimenter comme je le voudrais, il est là le challenge ma gueule !

vendredi 27 novembre 2015

20 novembre 2015 - Youth Avoiders + Traitre + Cascarabias + Litige + Never Again @ Tanneries II


La date était marquée au fer noir dans mon agenda, Nox et ses acolytes sont aux manettes de cette soirée aux nouvelles Tanneries. Le nouveau lieu a la haute tâche de prendre le relais de l'ancien site. Six mois après l'ouverture, Jean Jean lâche du lest dans l'orga de concert et c'est la jeune garde du nouveau squat l'Eternel Détour qui organise. Et les gars se sont lâchés, ils ont fait venir la fine fleur du punk hardcore hexagonale. 

On arrive pour 21h30 et à peine le temps de dire bonjour aux copains venus des quatre coins de la France que ce sont les locaux de NEVER AGAIN qui envoient les premiers riffs. Les ayant organisés quelques fois, je suis bien content de profiter pleinement du concert en spectateur. Et c'était temps, car les gars raccrochent les gants ce soir, l'avenir est désormais consacrée à la vie de famille pour certains. Pour ce final, les dijonnais nous feront un set tout en émotion et en humour, tous les tubes y passent et je prend beaucoup plaisir, les chansons font mouche, leur hardcore est riche, nourri à la fois de fastcore, de screamo ou de touches plus métalliques. Le quatuor ne pouvait rêver d'un plus bel enterrement, à domicile, dans les nouvelles Tanneries, devant un parterre de copains et de groupies et avec un cd discographique posthume comme ultime testament musical.

Çà enchaîne avec les lyonnais de LITIGE. Je ne connaissais pas ce nouveau groupe mais ce fut une bonne découverte. Composé de 3 filles et d'un gars, les lyonnais font dans le punk mélodique avec un son assez brut, tour à tour chanté en anglais et en français, je retiens notamment Nowhere to hide ou Sans moi que j'avais pu apprécié sur internet. Bref, le potentiel tubesque est là, la suite, vite !

Je passe rapidement sur CASCARABIAS. Nouveau groupe lyonnais, j'avais écouté leur demo avec curiosité, sans trop rentré dedans et j'avoue que leur concert m' a fait le même effet.

Le temps est venu d'accueillir la nouvelle sensation oï du nord de la France, le gang des TRAITRE. Je n'avais également jamais entendu parler de ce groupe, mais les lillois sont précédés d'une bonne réputation et je retrouve finalement des têtes connus dans le groupe, très actives dans l'organisation de concert DIY sur Lille. Le groupe est donc très attendu, le parterre devant la scène est bien garni et les lillois remporteront finalement ce soir tous les suffrages, c'est la folie dans le public, beaucoup connaissent déjà les paroles, ça fait du sing along à tout va, ça lève le poing et je me laisse moi même emporter par les chœurs bien que je ne comprenne pas grand chose au chant au français. Mais ce qui est sûr, c'est que je vais creuser leur discographie !

Pour terminer, ce sont les parigots de YOUTH AVOIDERS qui clôturent la soirée. Je suis le groupe depuis leur début et c'est avec impatience que j'attendais de les revoir. L'ambiance est quelque peu retombée, mais ça ne m'empêche de lever le doigts sur la succession de hits que compose leur setlist, mention spéciale à Red Eyes et Grit your teeth. Bref les tubes sont là, mais c'est pas la grosse folie dans le public par rapport au concert de Traître, la barrière de l'anglais semble laisser le public quelque peu distant.  

Au final, on est tous aux anges, pas mal de monde pour ce concert, des groupes de qualité, des potes en cascade, hâte de découvrir la prochaine organisation punk de la team de l’Éternel Détour !

vendredi 16 novembre 2012

Vendredi 02 novembre - Benco Box + Les Prouters + Les Tritons Ripailleurs @ Secret Place / Allier

Plusieurs options s'offraient à moi pour ce vendredi 02 novembre : une initiative originale sur Nevers, avec un apéro au pub la Licorne où les groupes locaux venaient présenter et vendre leur merchandising, ou un concert punk rock à la sauvage en Auvergne. 
C'est finalement l'envie de changer d'air qui aura été la plus forte et on part sur le coup des 18h30 direction l'inconnu et le trou du cul du monde de l'Allier. Bien nous en a pris de partir plus qu'en avance, on s'est bien perdu pour y aller, merci Mappy et ses plans de merde mais on a été sauvé par les gendarmes de Saint-Pourçain-sur-Sioule qui nous ont mis sur la voie à suivre ! Direction donc Saint-Germain de Salles, on tombe direct sur les panneaux 'Tritons' qui nous guident jusqu'à la grange où se déroule un petit concert à la sauvage comme je les aime. On est un peu en avance et on est accueillis plus que chaleureusement par les prioritaires des lieux, un couple de gens un peu baba cool, aidés par leurs enfants et leurs copains. Leur grange a été mise à disposition pour un concert en soutien au FIFI, petite asso du coin qui se la bouge grave côté ciné et musique ! Trois groupes sont au programme ce soir, avec en guise d'amuse-gueule les BENCO BOX qui terminent leur tournée. C'est la participation des toutounes auvergnates qui m'a plus que motivé à faire le déplacement. J'avais bien kiffé leur cd et le principe de configuration tournante parmi les membres, j'étais donc plus que curieux de découvrir ça en live. Et ce soir c'était la dernière occasion de le faire, le groupe a décidé de se séparer à l'issue de cette tournée. Les gars font un rock bien déjanté. Mais j'arrive moins à rentrer dedans que ce que j'aurai imaginé, c'est ça d'en attendre trop d'un groupe, on est parfois un peu déçu. Il est vrai aussi que ce type de musique, qui mélange metal, jazz, hardcore a été pas mal éculé ces dernières années, les Louise Mitchels et le Singe Blanc sont notamment passés par là, et que du coup c'est quand même dur de se renouveler  J'ai passé quand même passer un super moment, le set de la boite à caca est bien schizophrénique, ça part dans tous les sens, pas le temps de s'ennuyer une minute. Et j'ai bien frétillé sur les morceaux que je connaissais ! Un très bon début de soirée ! S'ensuit les stars de la soirée, LES PROUTERS. Je n'avais jamais entendu parler de ce groupe avant de venir ce soir, mais le trio existe depuis un paquet de temps, 1986 pour être exact. Ils viennent de Paris Banlieue, le groupe a connu un break mais ils ont malgré tout traversé les époques, fidèles à leur punk rock des familles. Et j'avoue que j'ai bien kiffé ma race, comme la cinquante de locaux qui avaient fait le déplacement. Le trio nous a balancé une orgie de titres, une espèce de best of si on peut dire, qui est passé comme un miel des Vosges. La musique n'a rien de révolutionnaire, c'est du bon punk teinté de rock'n'roll, pas si loin d'un OTH par exemple, mais les gars jouent ça avec tellement de gnack et de fraîcheur que c'est impossible de ne pas être dedans. Les chansons font imparablement mouches, notamment les gros tubes "J'ai marché dans la merde", "Je t'emmerde" ou d'autres dont j'ai déjà oublié le nom. Le ton est plutôt à la déconnade, pas de place pour la politique mais on sent malgré tout un engagement et une passion sans borne pour le punk rock (avec par exemple l'hymne aux toilettes de la Miroiterie), confirmé par les discussions d'après-concert, ça fait plus que plaisir ! Bref très bonne surprise pour ma part. La soirée se clôtura avec LES TRITONS RIPAILLEURS, formation trad-core selon le fly. Le groupe est composé de notre hôte de choc au biniou et de quelques punks aux tam-tam ! Le groupe était attendu et a bien mis l'ambiance, mais je ne devais pas être dans de bonnes conditions pour danser la bourrée tribale. Il faut dire que je me l'étais joué tranquille sur les bières, le vin chaud et les extras au fur et à mesure que je voyais le pilote de la soirée enchaînait avec frénésie tout ce qui passait. Tout ça pour dire que la nuit était bien avancée et qu'il était que l'on regagne nos pénates ! Mais pour sûr, on sera à la prochaine soirée organisée par cette fine équipe en janvier 2013.

mardi 6 novembre 2012

Vendredi 12 octobre - Godbleed + Coredump + Back To Reality @ Courrier / Nevers

Triste rentrée ! Dans un contexte national plutôt morose pour les musiques énervées et la mouvance DIY (avec notamment des avis d'expulsion pour l'Accueil Froid à Angers ou pour la mythique Miroiterie à Paris), la scène neversoise n'échappe pas à la règle : les acteurs institutionnels uniformisent leur programmation, les forces vives du DIY peinent à sortir la tête de l'eau, et pendant ce temps, bien à droite, ça rigole et ça fait son trou.
Vous comprendrez bien que la soirée hardcore/metal organisée par Unleash The Kraken Agency apparaît comme une bouffée d'air frais en ce morne mois d'octobre. Emmené par Dav' de Pangora à la programmation et fort d'une équipe bien à sa place, cette toute jeune association prend tout doucement ses marques dans le paysage rock neversois et réinvestit le seul bar non connoté à Nevers et capable d'accueillir un concert bruyant, j'ai nommé le Courrier place Chaméane.
Après avoir écumé quelques bars en guise d'apéro-promo, j'arrive sur le coup de 21h15 pour le concert des nivernais de GODBLEED. Le groupe vient juste de commencer son set devant un public qui arrive tout doucement. Familier des gus et fan de leur musique, j'attendais avec curiosité ce premier concert avec leur nouveau chanteur, ex-Revenge. Ce n'était pas chose aisée de faire oublier leur ancien frontman, mais Cisar a relevé le challenge haut la main. Sa voix rauque et chaleureuse scie à merveille aux chansons stoner/metal des Godbleed. Niveau musical, la recette est toujours la même, les compos sont plutôt variées et mêlent passages planants et mélodiques et des envolées plus lourdes ou incisives. Les riffs sont démoniaques à souhait et la réputation du bûcheron derrière les fûts n'est plus à démontrer. Le fan club de Godbleed s'en donne à coeur joie et enchaîne les slams dans une ambiance bonne enfant (c'est bon je sais que je suis gros et lourd, c'est pas la peine de me le répéter à chaque fois). Par contre, gros carton rouge au spectateur qui a sorti un drapeau confédéré. Certains me diront que c'est un hommage au southern rock, mais j'y vois plutôt une marque de bêtise et d'ignorance.
S'ensuit les maconnais de COREDUMP. Les ayant vu au Kanivo Chaos le samedi après-midi et n'ayant pas été plus emballé que ça, je fais l'impasse sur le concert pour discuter avec les copains, mais le public a visiblement apprécié et les deux salles du bar et sa terrasse commençaient à être sérieusement remplis.
Pour terminer la soirée, les locaux de BACK TO REALITY ont fait office de feu d'artifice. Ce n'est pas dans la norme de mettre le groupe local en tête d'affiche, certains y voient un manque de respect vis à vis des groupes présents et qui ont fait le déplacement de loin, mais ce n'est finalement pas illogique, le public présent est bien souvent là pour soutenir les copains sur scène et les gens du coup restent jusqu'au bout de la soirée. Tout ça pour dire que la salle était blindée comme un oeuf et que le public était tout acquis à la cause du dernier groupe neversois pratiquant encore un hardcore oldschool, teinté toutefois de passant brutal ou plus modern. Niveau prestation, rien à redire, la tournée effectuée début septembre à l'occasion de la sortie de leur premier cd leur a permis d’engranger un gros capital confiance, et le jeu de scène s'en ressent, les gars sont super à l'aise. Les d'ores et déjà classiques s’enchaînent et le public est fougueux à souhait. Pour conclure on peut dire que la soirée fut au top musicalement et au niveau de l'affluence. Seul bémol que je pourrais apporter, c'est donc le côté ambigu du public, avec le coup du drapeau confédéré dont j'ai parlé en début de sujet, et la présence de spectateurs que je n'avais vu aux concerts au Courrier, partageant selon la rumeur les idées nauséabondes du bloc identitaire.

samedi 22 septembre 2012

Dimanche 16 septembre - I,ETERNAL @ Pougues-les-Eaux

Il y a bien longtemps que je n'avais pas posté, pas l'envie comme je disais dans un post plus bas, mais fin de suspension du permis oblige et deux jours après la récupération du fameux sésame rose, le démon du concert m'a repris immédiatement, et aussi l'envie d'écrire. C'est donc tout guilleret que je me prépare en ce dimanche des Journée du Patrimoine, à revoir Mimil et son projet solo expérimental I,ETERNAL. Deux mois après l'avoir organisé à la maison avec les affreux jojo de la scène harsh noise française, c'est serein et fier au volant de ma voiture que l'on se rend à Pougues-les-Eaux. Le Centre d'Art contemporain de Pougues-les-Eaux, basé dans le Parc Saint-Léger, a en effet eu la riche idée d'organiser une performance d'I,Eternal. On arrive donc dans le cadre bucolique du parc sur le coup des 17h et c'est avec surprise que l'on constate immédiatement qu'il y a plein de gens partout et une grosse buvette de la mort. Mais on déchantera rapidement en constatant que toute cette effervescence est causée par l'organisation d'un triathlon dans ce même lieu, la blague !

Au-delà donc du fait que I,ETERNAL jouait je crois pour la première fois en plein air, l'originalité de la performance résidait dans plusieurs points. Le matériel de sonorisation était tout d'abord pour le moins original : le centre d'Art avait mis à disposition la pièce sonore imaginée par Nicolas Floch installée dans le parc depuis 2010, une d'espèce d'énorme panneau publicitaire en guise d'enceinte, oeuvre intitulée Plateforme. L'objet est imposant et je me prends à réver d'un mur du son dans le parc de Pougues ! Au point de vue musical à proprement dit, la formule est toujours la même, Mimil travaille sa voix et ses extraits sonores depuis sa platine cd en les bidouillant, en les modifiant à partir d'échos ou de distorsion. Mais pour cette occasion, Mimil a décidé de nous proposer 3 pièces musicales qui formeront un seul bloc bruitiste. Le set commence de rigueur par un I,ETERNAL scandé à répétition, et les extraits sonores s’enchaînent avec notamment des morceaux composés par Alexander Mosolov et Yuliy Meitus, deux musiciens russes du début du siècle. La deuxième pièce sera basée quand à elle sur une collaboration sonore qu'a effectuée Mimil avec l'artiste contemporaine italienne Francesco Lenzi. Enfin, la dernière partie du set fera la part belle à des plages sonores plus "ambiant". Niveau son, Micky Willis l'ingé son attitré de I,Eternal se tirait les cheveux de voir qu'au début le haut-parleur crachait du son à un volume assez faible, mais Mimil a progressivement monté le volume pour atteindre un gros mur du son à la fin du set ! Par rapport au set du Potiron Magique de novembre 2011, j'ai par contre beaucoup moins perçu les propos de Mimil, mais le fait de jouer en plein air l'a visiblement inspiré, il faisait régulièrement des invocations au soleil. Pour terminer dans les innovations côté set, Mimil a surpris son monde en démontrant que l'on pouvait faire du son avec n'importe quel objet et s'est amusé à caresser son verre d'eau avec son micro (pour une fois que ce n'était pas du rouge). Côté spectateurs, ce n'était pas la foule des grands jours, mais l'affluence était honnête avec un public composé équitablement d'amis et de familiers de la star du jour, d'un public plus arty-bobo habituel des évenements organisés par le Centre d'Art de Pougues-les-Eaux et de quelques sportifs et familles venus pour le triathlon et qui jetaient un bref regard interloqué à la performance. Le spectacle de ce dimanche était donc aussi surréaliste côté scène que côté public !
*je me suis permis de piquer cette photo sur le site du Centre d'Art de Pougues, j'espère Léa que tu ne m'en tiendras pas rigueur...

lundi 30 juillet 2012

BLACKBIRD RAUM / HAIL SEIZURES split 7'



J'avais chopé quelques copies de ce 45 tours pour la distro il y a quelques mois via les Blackbird Raum et faute de pied à terre, ce n'est que maintenant que je l'écoute ! Sorti en 2011 sur le label GO Records, ce split vinyle entre Blackbird Raum et Hail Seizures est bien plus qu'un disque partagé entre deux groupes de folk punk acoustique, c'est une amitié scellée entre 2 entités qui partagent influences emo et idées anarchistes.

Pour beaucoup découvert lors de leur tournée estivale de 2011, les Blackbird Raum sont incontestablement un groupe hors-norme. Activistes au sein de la scène anarchopunk de San Francisco et Santa Cruz, les californiens avaient effectué leur première tournée européenne de l'année dernière en transport en commun, peu de groupes punk peuvent se targuer d'un tel jusqu'au boutisme écolo, ça situe bien les personnages ! Niveau musique, le groupe se démarque déjà par ses instruments, avec un banjo, une mandoline, une washtub bass (une contrebassine pour nous les petits français), un accordéon et une planche à laver (washboard). On pourrait oser un rapprochement avec des groupes comme Les Ogres de Barback, mais imaginez qu'en lieu et place du côté variétoche de ce genre de groupe français, on retrouve dans le chant mixte et appuyés par des choeurs des influences emo très prononcée, et un discours typiquement peace punk, école Chumbawamba ou Surrender. 
Pour en revenir au disque, c'est la première sortie sur vinyle pour le groupe après 3 albums sortis sur CD. Les californiens nous proposent deux titres inédits toujours aussi mélancoliques. 
Même rage et même sensibilité pour le quatuor d'Olympia Hail Seizures que je découvre avec ce disque. Le groupe se réapproprie également la formule acoustique, en y intégrant eux violon et violoncelle en plus de deux guitares acoustiques. Mais alors que la musique des Blackbird Raum s'avère relativement accessible, celle des Hail Seizures apparaît beaucoup plus brutal et dissononante, et le long titre proposé est épique à souhait. 
Cet indispensable disque est en écoute sur le bandcamp du label ou disponible auprès de moi pour la modique somme de 3 euros. 

mercredi 25 juillet 2012

Hardcore Trooper Records

Medhi, actif dans la scène HxC depuis plus de quinze ans avec des groupes comme Slamface, As One, For The Real, Tromatized Youth ou Nantes Resilience, est aussi le boss du label Hardcore Trooper. Il s'est lancé il y a quelques temps dans l’exhumation de disques et de lives introuvables aujourd'hui. Le tampon "KDS" (= Karaté Dance Style) sur certaines de ces galettes ne trompe pas pas sur la marchandise, on a affaire principalement à des groupes qui ont gravité entre Rennes et Nantes à la fin des années 90, pile poil quand je commençais à écouter du hardcore ! C'est donc ici quelques pièces maîtresse du hardcore français qui sont ressortis des archives, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Tous ces disques sont gravés en très peu d'exemplaires, leur rareté en fait des pièces de collection instantanés. Indispensable, que cela soit pour les vieux nostalgiques, ou pour les kids qui voudraient découvrir tout un pan de l'histoire du hardcore français.

SLAMFACE skate & hardcore'95 10' - #06/55 
Honneur aux plus anciens avec les nantais de SLAMFACE. C'est donc la demo tape Skate & hardcore de 1995 qui est repressé ici sur un joli 10' et avec une nouvelle pochette. Niveau zik, Slamface propose cinq chansons dans un style punk hardcore très oldschool, où le fun et la déconne ne sont jamais bien loin, les titres des chansons sont d'ailleurs plus qu'évocateurs ("Drink, Go and Vomite", "Skate Force"...).

DARKSEID the three mothers 10' - #37/55 
The Three Mothers est sans aucun doute le disque le plus obscure exhumé par Hardcore Trooper. Side project death de membres de Stormcore et Porto Pak, ce disque est la réedition en vinyle 10' de la demo K7 de 1996, seul et unique enregistrement du groupe. Les 4 titres sont en fait concept car inspirés des films de Dario Argento "Suspiria" et "Inferno". Niveau zik, c'est du death oldschool avec une voix gutturale à souhait, et un guitariste fou furieux, véritable machine à riffs qui enchainent plans sur plans déments, tour à tour groovy death, thrash ou black. La calotte tout simplement. 

AWOL demotape 1997 10' - #37/55 
On reste dans le haut du panier dans ce qui se faisait à l'époque avec AWOL. A Way Of Life était un groupe de Rennes composé de membres de Stormcore et fer de lance du KDS Crew. Ce disque gravé sur 10' est le repressage de la demo K7 enregistré en 1997 et sorti en 1998. Les 4 titres ici présents sont le premier enregistrement du groupe, et niveau zik c'est du gros hardcore metal comme on faisait à l'époque. Le groupe sortira par la suite deux 45 tours, dont un partagé avec le groupe Headway et quelques titres seront disséminés sur diverses compile, dont la mythique The Nightmare Remains In This Other Land.

NANTES RESILIENCE live 2008 - second press - #41/44 
Composé là encore de vieux briscards de la scène hardcore, NANTES RESILIENCE a été actif entre 2007 et 2009, et a semble-t'il repris du service en cette année 2012. Seule trace discographique du groupe, ce 45 tours propose 3 titres enregistrés live au Ferrailleur à Nantes en 2008 et un hardcore influencé par le NYHC, très metal. Le son est plus que bon pour un disque live.

TROMATIZED YOUTH love it or leave it 5' - #53/101
Pour terminer, honneur aux "jeunots" de Tromatized Youth. Après une demo, un album et un split partagé avec 25 Ta Life, cette galette au format 5' est le disque posthume des nantais. Le concept est toujours le même, leur hardcore oldschool est un hommage au film The Toxic Avenger de la compagnie de films de séries Z Troma. Comme expliquer avec fierté dans le livret par Medhi, ce vinyle est le premier sorti par un groupe français sous ce format et propose un titre seul titre Love It Or Leave It