lundi 30 juillet 2012

BLACKBIRD RAUM / HAIL SEIZURES split 7'



J'avais chopé quelques copies de ce 45 tours pour la distro il y a quelques mois via les Blackbird Raum et faute de pied à terre, ce n'est que maintenant que je l'écoute ! Sorti en 2011 sur le label GO Records, ce split vinyle entre Blackbird Raum et Hail Seizures est bien plus qu'un disque partagé entre deux groupes de folk punk acoustique, c'est une amitié scellée entre 2 entités qui partagent influences emo et idées anarchistes.

Pour beaucoup découvert lors de leur tournée estivale de 2011, les Blackbird Raum sont incontestablement un groupe hors-norme. Activistes au sein de la scène anarchopunk de San Francisco et Santa Cruz, les californiens avaient effectué leur première tournée européenne de l'année dernière en transport en commun, peu de groupes punk peuvent se targuer d'un tel jusqu'au boutisme écolo, ça situe bien les personnages ! Niveau musique, le groupe se démarque déjà par ses instruments, avec un banjo, une mandoline, une washtub bass (une contrebassine pour nous les petits français), un accordéon et une planche à laver (washboard). On pourrait oser un rapprochement avec des groupes comme Les Ogres de Barback, mais imaginez qu'en lieu et place du côté variétoche de ce genre de groupe français, on retrouve dans le chant mixte et appuyés par des choeurs des influences emo très prononcée, et un discours typiquement peace punk, école Chumbawamba ou Surrender. 
Pour en revenir au disque, c'est la première sortie sur vinyle pour le groupe après 3 albums sortis sur CD. Les californiens nous proposent deux titres inédits toujours aussi mélancoliques. 
Même rage et même sensibilité pour le quatuor d'Olympia Hail Seizures que je découvre avec ce disque. Le groupe se réapproprie également la formule acoustique, en y intégrant eux violon et violoncelle en plus de deux guitares acoustiques. Mais alors que la musique des Blackbird Raum s'avère relativement accessible, celle des Hail Seizures apparaît beaucoup plus brutal et dissononante, et le long titre proposé est épique à souhait. 
Cet indispensable disque est en écoute sur le bandcamp du label ou disponible auprès de moi pour la modique somme de 3 euros. 

mercredi 25 juillet 2012

Hardcore Trooper Records

Medhi, actif dans la scène HxC depuis plus de quinze ans avec des groupes comme Slamface, As One, For The Real, Tromatized Youth ou Nantes Resilience, est aussi le boss du label Hardcore Trooper. Il s'est lancé il y a quelques temps dans l’exhumation de disques et de lives introuvables aujourd'hui. Le tampon "KDS" (= Karaté Dance Style) sur certaines de ces galettes ne trompe pas pas sur la marchandise, on a affaire principalement à des groupes qui ont gravité entre Rennes et Nantes à la fin des années 90, pile poil quand je commençais à écouter du hardcore ! C'est donc ici quelques pièces maîtresse du hardcore français qui sont ressortis des archives, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Tous ces disques sont gravés en très peu d'exemplaires, leur rareté en fait des pièces de collection instantanés. Indispensable, que cela soit pour les vieux nostalgiques, ou pour les kids qui voudraient découvrir tout un pan de l'histoire du hardcore français.

SLAMFACE skate & hardcore'95 10' - #06/55 
Honneur aux plus anciens avec les nantais de SLAMFACE. C'est donc la demo tape Skate & hardcore de 1995 qui est repressé ici sur un joli 10' et avec une nouvelle pochette. Niveau zik, Slamface propose cinq chansons dans un style punk hardcore très oldschool, où le fun et la déconne ne sont jamais bien loin, les titres des chansons sont d'ailleurs plus qu'évocateurs ("Drink, Go and Vomite", "Skate Force"...).

DARKSEID the three mothers 10' - #37/55 
The Three Mothers est sans aucun doute le disque le plus obscure exhumé par Hardcore Trooper. Side project death de membres de Stormcore et Porto Pak, ce disque est la réedition en vinyle 10' de la demo K7 de 1996, seul et unique enregistrement du groupe. Les 4 titres sont en fait concept car inspirés des films de Dario Argento "Suspiria" et "Inferno". Niveau zik, c'est du death oldschool avec une voix gutturale à souhait, et un guitariste fou furieux, véritable machine à riffs qui enchainent plans sur plans déments, tour à tour groovy death, thrash ou black. La calotte tout simplement. 

AWOL demotape 1997 10' - #37/55 
On reste dans le haut du panier dans ce qui se faisait à l'époque avec AWOL. A Way Of Life était un groupe de Rennes composé de membres de Stormcore et fer de lance du KDS Crew. Ce disque gravé sur 10' est le repressage de la demo K7 enregistré en 1997 et sorti en 1998. Les 4 titres ici présents sont le premier enregistrement du groupe, et niveau zik c'est du gros hardcore metal comme on faisait à l'époque. Le groupe sortira par la suite deux 45 tours, dont un partagé avec le groupe Headway et quelques titres seront disséminés sur diverses compile, dont la mythique The Nightmare Remains In This Other Land.

NANTES RESILIENCE live 2008 - second press - #41/44 
Composé là encore de vieux briscards de la scène hardcore, NANTES RESILIENCE a été actif entre 2007 et 2009, et a semble-t'il repris du service en cette année 2012. Seule trace discographique du groupe, ce 45 tours propose 3 titres enregistrés live au Ferrailleur à Nantes en 2008 et un hardcore influencé par le NYHC, très metal. Le son est plus que bon pour un disque live.

TROMATIZED YOUTH love it or leave it 5' - #53/101
Pour terminer, honneur aux "jeunots" de Tromatized Youth. Après une demo, un album et un split partagé avec 25 Ta Life, cette galette au format 5' est le disque posthume des nantais. Le concept est toujours le même, leur hardcore oldschool est un hommage au film The Toxic Avenger de la compagnie de films de séries Z Troma. Comme expliquer avec fierté dans le livret par Medhi, ce vinyle est le premier sorti par un groupe français sous ce format et propose un titre seul titre Love It Or Leave It

vendredi 20 juillet 2012

Jeudi 19 juillet 2012 - Las Otras + Moms On Meth + Frustros @ Tanneries / Dijon

L'été à Nevers c'est la misère ! La municipalité et les acteurs culturels institutionnels ont eu en effet eu la riche idée de nous concocter un programme aux petits oignons avec les Zaccros de Ma Rue, Garçon la Note ou Nevers Plage, de quoi je me plains ? Les troupes de saltimbanques, les groupes de folk, de tzigane, de reprises rock tiennent le haut du pavé dans notre cité ducale et le bal des pompiers la semaine dernière a également attiré pas mal de monde ! Tout le monde a l'air d'y trouver son compte, mais moi j'ai plutôt envie de vomir face à ces abominations culturelles et je préfère donc faire mon antisocial et boycotter toute cette soupe populaire.

Le concert aux Tanneries proposé par Paco et ses acolytes tombe donc à pic comme vous pouvez vous en rendre compte. Je rejoins donc Nox dans le Morvan pour un covoiturage qui doit nous emmener dans l'après-midi à Dijon, mon comparse a en effet la riche idée de vouloir aller faire les boutiques dans la cité des Ducs. Après avoir douloureusement traîné ma cruralgie dans les rues commerçantes et s'être approvisionné en Vache Qui Rit, Kinder Country et Kronembourg, on arrive assez tôt aux Tanneries, tellement tôt qu'on est même là avant les groupes lyonnais. On est malgré tout contents d'être là, et on est tout de suite super bien accueillis par la Paco's Family. Après moultes blablas avec les copains et un peu de mercantilisme, c'est finalement FRUSTROS qui débute la soirée. Basé à Lyon, composé de quelques papas de la scène punk, le groupe effectue un de ses premiers concerts et joue un rock plutôt original, tantôt aux accents noisy, tantôt aux relents plus emo. C'est peut-être encore un peu fébrile, mais le groupe fait preuve de fraîcheur et de passion, c'est le principal ! Par contre je ne sais pas si cela vient du fait que j'étais mal placé ou que le groupe jouait trop fort, mais j'aurai aimé mieux entendre les paroles en français du chanteur, je kiffe les groupes qui se mettent en danger en pratiquant la langue de Molière. Puis ça enchaîne assez rapidement avec les MOMS ON METH. On attendait de pied ferme le groupe avec Nox, le groupe a sorti un super 45 tours il y a quelques mois et le groupe jouis d'une bonne réputation en live. Et on ne s'y trompe pas, les "lyonnais" réveille tout le monde avec leur power violence. Ça va très vite, ça breake, ça repart sur des passages fastcore, voir moshcore. Et le groupe fait plaisir à voir, avec notamment un batteur qui bûcheronne ses fûts comme un furieux, et une chanteuse qui assure au niveau du pia-pia. Vous l'aurez compris, encore un nouveau groupe à suivre de près ! La soirée se termine avec le groupe espagnol 100% féminin LAS OTRAS. Les barcelonaises ont eu quelques difficultés la veille à Paris, leur chanteuse ayant eu une extinction de voix, les musiciennes ont du se passer de leur frontwoman et assurer le chant collectivement. Remise et reposée, on est finalement rassuré de voir que la chanteuse peut assurer ses fonctions. Jeune groupe avec un 45 tours à leur actif, les filles n'ont pas inventé la poudre avec leur anarchopunk assez classique. A défaut d'être original, le groupe est très bien en place et joue le jeu malgré le relatif peu de monde ce soir. Mais ce qui fait surtout plaisir, c'est de constater qu'il encore existe une vraie jeunesse militante. Les chansons abordent en effet des thèmes typiquement anar comme l'oppression de l'état, et des thèmes plus féministes. Alors que la scène antifa neversoise a complètement disparu des radars et que nombres de mes jeunes compatriotes neversois sont à l'heure actuel au Fluff à consommer du groupe à la chaîne et à rivaliser pour savoir qui aura vomis le premier, ça fait chaud au coeur de voir et d'entendre un tel groupe. Je ne suis surement pas le mieux placé pour donner des leçons, mais le manque de valeurs et d'engagement, la beaufitude et le virilisme exacerbés dans la scène dans laquelle je gravite deviennent franchement exaspérant à la longue. Au final encore une belle soirée, ce fut dur de partir, mais pas le choix, il fallait courir après les vaches à sept et demi du matin !

mardi 17 juillet 2012

1981 - the only goverment is yourself (2009-2011)

Sans doute un des disques que j'ai le plus écouté ces derniers temps ! Paulin du zine Plus que des mots a eu la riche idée de rassembler sur CD tous les titres du groupe finlandais parus sur K7 ou 45 tours. 
A la fois enjoués et mélancoliques, on peut qualifier les chansons de 1981 de pop punk qui fleurtent avec l'emo. Les guitares ont un son clair, chants féminins et masculins s'alternent et les paroles sont compréhensibles et mises en avant. Niveau texte, le groupe fait preuve d'engagement, ce qui leur vaut d'être régulièrement assimilé à la scène peace punk/anarchopunk, comme les américains de Surrender avec qui ils ont partagé un split 45 tours. 
Le gros plus de cette discographie est bien évidemment le livret qui accompagne le CD, avec les paroles, en anglais et traduites en français et une grosse interview où l'on apprend tout du groupe. Indispensable !

jeudi 5 juillet 2012

Samedi 30 juin - Festival de la Conserverie @ Angers

Après quelques heures de sommeil, réveil avec la gueule de bois et en panique, il s'agit de pas louper le train qui doit m'emmener à Bourges pour un covoiturage organisé par les copains d'Ebruitez. Quelques fleurons de la scène DIY française se sont en effet donné rendez-vous à Angers pour le premier festival de la Conserverie. Ouvert il y a quelques mois, le centre autogéré de la Conserverie est un grand hangar loué à plusieurs et annexé avec goût. Situé en périphérie d'Angers, le lieu semble vivre ses dernières semaines, c'était donc le moment de découvrir l'endroit. Après une première soirée electro/noise, le samedi est consacrée majoritairement au punk hardcore, et quelle affiche mes amis !
Arrivé sur le coup des 17h, on tombe en plein milieu du championnat de dictée de dessin et surtout sur des têtes connues, ça fait plaisir. En guise d'amuse-gueule, le DJ electro local GLOBTRONIC commence les hostilités, idéal pour se prendre une bière bien salvatrice et fouiller/blablater aux distros. S'ensuit GUNS N'GÄNZEBLÜMCHEN. Le duo composé de Seb de Llamame La Muerte a la lourde tâche d'être le premier groupe instrumental de la soirée. Pas forcément très calé, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans leur rock noise psyché, mais ayant vu les prémices de Llamame et l'album qu'ils nous ont sorti, je me dis que ça pourra être que mieux la prochaine fois. Ensuite on loupe carrément FOLK YOU duo folk de Bretagne, mais ce n'est pas l'accordéon qui m'a fait fuir, mais plutôt la faim. On enchaîne donc avec MAITRE SPLINTER, jeune groupe de punk hardcore partagé entre Nantes et Angers. Les gugus pratiquent un hardcore frais et furieux, avec la petite touche mélo/emo qui fait toute la différence à mes oreilles. En plus de faire preuve de modestie, d'humour et d'engagement, le groupe est bourré de charisme, mention spéciale  au chanteur qui respire la passion du punk hardcore par tous les pores. Bref grosse découverte de la soirée pour ma part, et surtout première grosse sensation du samedi soir, ça commence à sérieusement remuer dans le pit. Après une petite pause fondant au chocolat et crumble au stand des veggie pochtrons, j'arrive sur le milieu du concert de MORGUE PLAINE, duo grindcore du cru. Ca joue bien, ça blaste à mort, mais j'ai un peu de mal à rentrer dans le set. Je ne loupe par contre aucune miettes du quart d'heure de furie de PEUR PANIQUE. Quatuor fastcore/powerviolence actif depuis deux ans, les parigots n'auront laisser aucun répit au public, je ne peux que vivement conseiller leur K7 demo qui vient de sortir. Bien que les ZOMBIE ARE PISSED ne m'aient pas convaincu sur disque, j'étais curieux de voir le 50ème et dernier concert des caennais. Et j'avoue que j'ai été plutôt déçu. Les morceaux ne décollent pas, ça manque de relief et surtout de tubes. Le bla-bla systématique entre chaque chanson m'aura également bien saoulé, comme si les ZAP étaient les seuls à pratiquer le DIY dans la salle, les seuls à être engagés. En plus de pratiquer une musique qui ne me parle pas, leur discours ne prêchait que des convertis. On reste en famille avec les attendus YOUTH AVOIDERS. Auréolés d'une certaine hype depuis leur début, revenant tout juste d'une tournée américaine, les parisiens nous gratifient d'une trop rare date en province  et auront grandement justifié leur statut de valeur montante de la scène punk française. Niveau zik, les Youth Avoiders pratiquent un punk hardcore 80's, survitaminé et mélodique, mais par rapport aux ZAP avec qui ils ont partagé un split, les tubes sont là, et le public ne s'y trompe pas : les doigts se lèvent, les sing-along s'enchaînent. Le concert de la soirée sans aucun doute ! Quoiqu'il en soit, ça commence à devenir vraiment n'importe quoi et c'est la grosse ambiance quand les FACE UP TO IT s'installent. J'avais toujours réussi l'exploit de louper les vétérans de la scène hardcore française (aux côtés des Burning Heads, cela va sans dire!), c'était donc mon dépucelage ce soir ! Et là encore gros set des bordelais, tous les tubes y passent, ça slam de tous les côtés, quelqu'un tombe même sur la batterie de Luc vous avez qu'à voir ! Je suis quand même moins dedans que pour Youth Avoiders, les chansons faut-dire sont beaucoup moins accesibles et mélodiques que celles des parigots. Les bordelais se démarquent malgré tout par leur chant en français, originalité que j'aimerais trouver d'avantage chez d'autres groupes hexagonaux. Pour terminer, les deux derniers groupes de la soirée, Koenigstein Youth et The Sioux se taquinent sévère pour ne pas avoir l'honneur de finir la soirée. C'est finalement THE SIOUX qui prennent le relais. Composé de deux Strong As Ten, le gang de Metz propose un punk hardcore aux relents garage. Le chant féminin criard en agace plus d'un, mais je trouve pour ma part le concert au poil, avec une préférence malgré tout pour la première partie du set, avec les chansons que je connais le mieux. Ayant vu pas mal de fois les stéphanois de KOENIGSTEIN YOUTH, et ayant deux et demi de route pour regagner Bourges, on décide de partir, la tête pleine de musique et de jolies rencontres.Au final un super festival, avec une ambiance de folie et de chouettes gens partout, on ne peut que féliciter les gens de la Conserverie.

lundi 2 juillet 2012

Vendredi 29 juin 2012 - Peter Peter Falk + Charogne Stone + Galaftronic @ Chez GG - Nevers

A la diète de concerts un peu contraint et forcé depuis mon retrait de permis il y a trois semaines, mon retour aux affaires se fait avec l'organisation d'un concert chez GG. Bloqué dans le Cher toute la semaine et ne pouvant pas préparer le concert, en concurrence avec le concert des Tambours du Bronx à Cosne-sur-Loire, c'était avec fébrilité que j'attendais le concert. L'inquiétude grandit même lorsque l'on apprend quelques heures avant le début de la soirée que notre tête d'affiche était en peinance à Paris et que leur venue semblait compromise : les GUNS OF BRIXTON sont bien revenues de Berlin, mais problème, ils attendent désespérément leur backline à l'aéroport de Paris Orly. Sans leurs instruments, leurs pédales d'effet et leur ordinateur, les caennais sont dans l’impossibilité de jouer, et finalement à 21h il faudra se résoudre à ce que la soirée se fasse sans eux. On saute du coup sur Bilou qui vient d'arriver, et c'est donc Charogne Stone qui remplace au pied levé les Guns Of Brixton, on est sauvé ! Le temps d'aller chercher son matos et de s'installer, on prend pas mal de retard, et c'est sur les coups de 22h que GALAFTRONIC entame son set. On avait organisé pas mal de harsh noise cette année, mais honte à nous, on n'avait jamais pensé à Galaf pour une de nos batcave party. Qu'on aime ou qu'on déteste le genre, Jean-Marc, 15 ans d'expérimentale à son actif, en scotchera plus d'un avec son electro harsh de papa et alternera avec brio nappes sonores indus à la Kill The Thrill et notes plus typiquement dance/electro. Puis c'est Bilou qui prend la suite avec CHAROGNE STONE. Ca fait deux ans que le one man band neversois n'avait pas joué chez GG, et Bilou se réinstalle à sa place fétiche, en bas des escaliers. Le set défile à toutes vitesse, ça commence à sérieusement chauffer dans la cave : les slams s’enchaînent, je fais d'ailleurs sauter les plombs de la cave en retombant sur la scène de Bilou, la loose colle décidément à mes converse en ce moment ! Chose inhabituelle, on a même droit à un petit rappel, avec le Saint Stone présent sur la compil Boum Coeur 3. Vu qu'on est quelques uns à connaitre les paroles pour avoir enregistré les choeurs, on se lache carrément pour le dernier titre. Le concert finit en apothéose avec un slam aller-retours de Mr Stone dans les escalier, GG bloqué à la caisse aura même l'honneur d'un petit bisou de Bilou ! Au final encore un super set, et je commence à sérieusement me dire que l'annulation des Guns of Brixton aura été un mal pour un bien ! Du coup, c'est rarement facile de jouer après la furie Charogne Stone, mais le concert de PETER PETER FALK aura combler l'attente du public au-delà de nos espérances ! Composé de deux ancien Tan Case, le trio de Montceau-les-Mines se met tout le monde dans la poche dès le premier titre, The End Of My Friends, ouvert à cappella par le chanteur !  Les parties mélancoliques et mélodiques alternent ou se mélangent avec perfection aux envolées soniques du guitariste/bassiste. C'est le grand frisson pour tout le monde, le public tombe littéralement amoureux de leur power-pop très 90's. Les slams défilent sur les parties les plus sauvages, et chaque membre aura même droit à son petit stage-diving. Pour conclure, on a assisté une fois de plus à une super batcave, à la meilleure pour certains. La cave avait régulièrement abrité l'esprit du malin, mais ce soir c'est plutôt l'amour qui régnait, chose assez rare pour le signaler ! Un grand merci donc aux groupes et aux personnes qui ont montés le concert !